À l’approche des vacances de fin d’année qui sous-tendent fêtes et parades scolaires, il convient de mettre ici au grand jour les actes rétrogrades de certains responsables d’établissements privés d’enseignement primaire au Gabon qui fâchent les parents d’élèves.

En effet, il a été plusieurs fois constaté pour le déplorer que certains chefs d’établissements s’adonnent à certaines pratiques honteuses pour faire bonne figure au sein de l’opinion, à l’inverse, perdent de plus en plus d’estime auprès des parents d’élèves.

Lire aussi:  Des nouveaux bacheliers orientés dans la pêche

Il faut souligner qu’à l’inscription, les élèves sont tenus de payer des paquets de rame de papier, des rouleaux papiers toilette, des paquets de craies (ou de marqueurs, selon le type de tableau utilisé), lesquels sont gardés à l’établissement sans faire d’inventaire aux parents. Du coup, l’établissement ne dépense pas grand-chose en équipement et matériel.

De plus, que cela soit lors des kermesses, des carnavals ou d’autres fêtes à thème les parents sont invités à apporter friandises, boissons et même des sommes d’argent pour faire des photos qui, parfois, sont gardées dans les archives de l’établissement. L’école investit a minima dans l’organisation de l’événement et récolte tous les honneurs.

Lire aussi:  "Chaussure Énergétique" de LongRich à plus de 500 000 F. CFA, arnaque ou innovation ?

Le comble est observable lors des fêtes de fin d’année. À Noël, l’établissement demande même aux élèves d’apporter leurs cadeaux à l’école pour faire des photos et laisser croire que c’est offert par l’école. Cette situation fait que les enfants découvrent leurs cadeaux avant le jour prévu à cet effet et d’autres parents sont même contraints de prévoir deux cadeaux pour maintenir l’effet de surprise lors du grand déballage de cadeaux du 25 décembre au matin.

Lire aussi:  Qu'est-ce que l'arnaque sentimentale dont le censeur du LNLM en a payé les frais en février dernier ?

PS : Les éducatrices et institutrices qui rapportent les restes des jus et des biscuits des enfants chez elles là, je dis hein, vous n’avez pas honte ?