Un groupe d’élèves du Lycée Technique National Omar Bongo (LTNOB) brille depuis quelques semaines par des actes de grand banditisme et de violence extrême portant atteinte à l’intégrité physique d’autrui et occasionnant des troubles à l’ordre public. Les autorités de la transition ont décidé de réagir.

Les élèves du Lycée Technique National Omar Bongo, jadis pépinière de l’élite gabonaise se sont peu à peu spécialisés dans le bizutage, les cascades, le trouble à l’ordre, danses obscènes, violence, bref, le chapelet des griefs retenus contre les élèves du LTNOB est plus long que la queue du singe. Ce qui lui avait valu en 2021 la réputation de « Centre National de Formation des Gangsters » (CNFG). La mauvaise graine pousse comme la mauvaise herbe sur un terrain humide.

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Depuis deux semaines environ, un groupe d’élèves de du LTNOB, dit CAPO, revendique la mise à disposition des bus de transport scolaire gratuits. Ils avaient dénoncé le fait que les chauffeurs de Sogatra ne venaient plus les prendre à temps. Ils ont donc souhaité ne plus être transportés par Sogatra mais plutôt Trans’Urb. Un message pourtant clair qui malheureusement a été passé de la pire des manières.

Engagés dans un mouvement d’humeur qui s’est finalement transformé en échauffourées à Awendjé, les élèves-brigands du LTNOB ont blessé un agent de sécurité à la tête. La scène a été médiatisée et la télévision nationale a couvert cette actualité. C’était la goutte de trop après les vidéos des bizutages sauvages exercés sur les nouveaux élèves qui se sont retrouvées sur la toile.

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Des jours plus tard alors que les scènes de désordre se multiplient dans la ville, les militaires ont décidés de mettre un peu de l’ordre en bloquant des bus dans lesquelles ils faisaient du tapage et les obligeant à se soumettre aux exercices physiques en uniforme scolaire la nuit tombée. Certains d’entre eux, s’estimant « diabolisés » s’étaient déjà exprimés quelques jours plutôt.

Il va falloir se remettre en question. Personne ne diabolise personne. Les élèves de CAPO s’illustrent négativement dans des actes qui ont forgé votre réputation dans le mauvais sens. Aujourd’hui ça rattrape. Il faut qu’il le comprenne et qu’ils se repentissent. Certains cascadent sur les bus, d’autres font le désordre en criant et griffonnant sur les sièges. Sans compter ceux qui descendent sans payer. Beaucoup de transporteurs ont payé le prix de leur conscience.

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La transition politique passe inéluctablement par la transition des mentalités. On va à l’école pour s’instruire et construire son pays et non pour s’abêtir et le détruire.


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