Reconduite le 9 septembre 2023 dans le Gouvernement de transition dirigé par Raymond Ndong Sima, la Ministre de l’Éducation Nationale, chargée de la Formation Civique Camélia Ntoutoume Leclercq alimente déjà les discussions depuis ces derniers quarante-huit (48) heures.
À peine 15 jours dans le Gouvernement de transition, Camélia Ntountoume Leclercq, proche de Sylvia Bongo, la Première Dame déchue, est au cœur de vives polémiques qui ne désenflent pas depuis à peu près deux (2) jours.
14 milliards pour la réfection du LTNOB
Le 30 août 2023, le pouvoir a changé de main et depuis lors, les cartes ont été redistribuées. Si Camélia Ntountoume a gardé le même portefeuille ministériel, le mode de gestion a changé cependant. Dans son rôle de chef d’État, Brice Clotaire Oligui Nguema a exigé la poursuite des chantiers ayant reçu les financements de l’État et de ses partenaires au développement.
Dans un reportage diffusé ce samedi sur Gabon Première, Camélia Ntountoume s’est donc rendue au Lycée Technique National Omar Bongo (LTNOB) pour vérifier les l’état des travaux de réhabilitation de huit (8) bâtiments. Malheureusement, un (1) seul a été complètement rénové alors que la rentrée des classes a commencé. Devant les micros de nos confrères, Camélia n’a pas caché sa colère teintée d’une once de peur. Mais l’attention des téléspectateurs a été plutôt portée vers autre chose : le coût des travaux.
Selon la télévision nationale, 14 milliards de francs CFA ont été déboursés pour la réhabilitation de huit 8 batiments du LTNOB. Une somme astronomique qui pourrait bien construire un lycée flambant neuf avec toutes les commodités. 14 milliards pour réfectionner le plafond et remettre des couches de peinture ? En plus du retard accusé dans l’exécution des travaux, Camélia Ntountoume est appelée à justifier ces montants démesurés aux autorités de la task force sur la dette intérieure en fournissant des devis et factures détaillés.
Nomination litigieuse au ministère de l’éducation nationale
Autre sujet de contreverse, à peine reconduite dans ses fonctions, Camélia s’est permise de nommer une française au nom de nom Fatima Fetouhi au Ministère de l’Éducation Nationale en qualité de Conseillère avec un salaire mirobolant de 20 000 euros par mois, soit un peu plus de 13 millions de francs CFA. À en croire certaines indiscrétions, la dame en question, résidente d’Aix-en-Provence, ne serait autre que sa « belle-sœur ».
Un choix qui fait forcément grincer les dents au sein l’opinion au moment où les autorités de la transition prônent la nationalisation des emplois. N’y a-t-il pas de Gabonais suffisamment qualifiés pour remplir cette fonction ? Pourquoi recourir à la compétence étrangère alors que le pays en dispose déjà ?
Camélia Ntountoume Leclercq n’a donc pas changé ses vieilles habitudes héritées du Parti Démocratique Gabonais (PDG) qui a brillé pendant plus d’un demi-siècle dans la gabegie et le népotisme. Comme dit un adage de chez nous, « Le chien ne change jamais sa manière de s’asseoir ».
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C’est quand même regrettable…
Camélia n’a pas cherché des gabonais capable de remplir cette mission. Elle avait déjà en tête de prendre une responsable associative dans le sud de la France pour remplir cette mission. Nous sommes encore entre le « Copain et coquin »
raymondmoussiroud@gmail.com