Les scandales à répétition des hommes dits « de Dieu » sèment de plus en plus le doute dans les cœurs des croyants. Après le pasteur zambien qui vend les billets pour le paradis, le Nigérian qui fait boire son urine comme un remède miracle ou le Sud-africain qui simule des résurrections, le RD Congolais Joël Francis Tatu (JFT), dit Prophète de Dieu est au cœur d’une nouvelle polémique après celle de son divorce (suivi de son remariage) et de son homosexualité présumée.
Le prophète, chantre et écrivain congolais de 42 ans fait parler de lui une nouvelle fois de manière péjorative. L’homme de Dieu plutôt « beau gosse » aux grands airs qui se prend pour une star hollywoodienne facture 10 petites minutes d’entretien avec lui à 200 euros, soit plus de 400 000 francs congolais. Il fait parti de ces chrétiens qui sont identifiés comme des « entrepreneurs religieux » utilisant la Bible comme leur business plan et les fidèles comme leurs clients.
Le prophète kinois très décrié indique sur son site internet officiel www.joelfrancistatu.com les tarifs pour un rendez-vous avec lui quelqu’en soit la raison : conseil, prière, etc. Il faut débourser 200 euros pour un entretien de 10 minutes et 1200 euros pour une heure. Une petite fortune pour les chrétiens moyens qui se réfugient à l’église pour trouver des solutions à leurs maux.
Joël Francis Tatu fait-il de la parole de Dieu son fonds de commerce ? A-t-il été consacré pour servir seulement les personnes aisées ? Cette attitude mercantiliste est-elle conforme à l’éthique religieuse ? Voilà autant de questions qui turlupinent les esprits des non-croyants qui s’offrent une raison de plus de remettre en cause le ministère de certains prophètes, pasteurs, évangélistes et archbishops, entre autres.
La capture d’écran de la partie du site internet querellé a fait le tour de la toile ses derniers jours. Plusieurs influenceurs africains ont même fait des directs sur le sujet. Devant la pression des médias sociaux et l’indignation du corps religieux, JFT a contacté son webmaster pour dissimuler le « prix de la discorde » sur le site web. Quoique plus visible, le service vaut toujours 200 euros pour 10 minutes. Ce sera quoi le prochain plan tordu ?
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