[Éditorial] Lorsque l’esclavage fût aboli, ils créèrent le salariat, un asservissement des temps modernes.

Le salariat est une relation économique et sociale entre un travailleur et un employeur, où le travailleur vend sa force de travail dans le cadre d’un contrat de travail formel ou informel. En échange de son salaire, les produits et les services  réalisés par l’employé demeurent la propriété de l’employeur.

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Le salariat est un concept qui cherche à définir la situation des salariés qui ont légalement (de jure) accepté un emploi et se sont ainsi soumis à l’autorité de l’employeur, mais qui, dans la pratique (de facto) seraient des esclaves.

L’ « esclavage salarié », de l’anglais « wage slavery » suppose l’idée que le choix entre travailler pour un patron et mourir de faim, ne constitue aucunement un choix libre. Cela relève plutôt d’une aliénation, purement établie par l’homme (« de l’homme sur l’homme ») et fondée à sa base sur une relation d’asservissement. Autrement dit, il loue sa force de travail, au quotidien, pour survivre.

Lorsque la totalité de vos gains sont épuisés dans les moyens de subsistance et les charges locatives, vos revenus ne sont plus considérés comme une opportunité de développement économique, mais plutôt un acte de survie. Dans le monde réel, on parle de « esclavage ».

Signer un CDI revient donc à s’engager pour un Contrat de Dépendance Inconditionnel. C’est la plus grande arnaque du monde moderne. La société vous oblige à travailler pour pouvoir vivre, voire survivre. Mais en aucune manière, la société ne s’oblige-t-elle à vous fournir un travail. Mieux, elle s’autorise à vous faire travailler quelqu’en soit les conséquences pour la planète, ou l’humanité, du moment que cela rapporte « de l’argent » légalement.

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Recueil de morceaux choisis