Alors que la date du 22 mars 2025 est annoncée par divers médias comme celle des prochaines élections présidentielles au Gabon, des incertitudes subsistent.

En effet, selon le média international allemand Deutsche Welle (DW) et le site gabon2025.com, cette échéance marquerait la fin de la transition dirigée par le général Brice Clotaire Oligui Nguema. Cependant, aucune annonce officielle n’a encore été faite par les autorités de transition, ce qui alimente les spéculations.

Une manœuvre stratégique en vue ?

Certains observateurs estiment que la date pourrait être avancée. Cette hypothèse s’appuie sur l’idée que le gouvernement de transition chercherait à désarçonner « une opposition de plus en plus structurée et organisée », soutient le site gabon2025.com. Une modification inattendue du calendrier pourrait compliquer la préparation des candidats adverses, favorisant ainsi le maintien de l’ordre établi.

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En parallèle, la pression internationale et les attentes croissantes des Gabonais pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel pourraient également motiver une accélération du processus électoral. Cette option permettrait de répondre aux critiques sur la durée de la transition, jugée par certains comme un prétexte pour prolonger le pouvoir militaire.

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Des tensions politiques en toile de fond

Le climat politique reste tendu, marqué par l’émergence d’une coalition d’opposants unissant figures politiques traditionnelles et nouvelles voix de la société civile. Cette dynamique, combinée à « une baisse de popularité de Brice Oligui Nguema », pourrait jouer un rôle dans les éventuelles décisions sur le calendrier électoral.

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L’attente d’une clarification

Pour l’instant, les autorités de transition n’ont donné aucun signe concret sur un éventuel ajustement de la date. Les Gabonais, eux, attendent avec impatience des précisions sur le déroulement de ces élections, qui marqueront une étape cruciale pour l’avenir du pays.

Dans l’attente d’une confirmation ou d’une modification de la date, une chose est certaine : ces élections présidentielles seront scrutées de près, aussi bien sur le plan national qu’international.