Une scène surréaliste s’est produite ce dimanche à Alibandeng, dans le premier arrondissement de Libreville où un jeune homme, Vianney, a été violemment agressé par des militaires identifiés comme des agents Garde Républicaine (GR) sans raison apparente, alors qu’il effectuait un simple achat de crédit téléphonique chez le boutiquier du coin.
Selon son témoignage relayé sur la chaîne YouTube de Gabon Media Time (GMT), l’incident a eu lieu alors que Vianney se trouvait près de chez lui, dans une petite échoppe, pour « acheter des unités ». Un militaire de la Garde Républicaine l’a soudainement approché sans se présenter ni expliquer l’objet de sa présence. Dans un échange confus, il a demandé après un certain « Cadeau ». Ne sachant pas de qui il s’agit, le militaire serait aller chercher du renfort.
Les faits ont rapidement dégénéré ensuite. L’un des qu’âtre militaires, dans un excès de colère, aurait frappé Vianney à la tête avec le poignet d’un pistolet. Un acte de violence qui a choqué les témoins présents. Dans l’altercation qui s’en est suivie, le jeune homme a réussi à arracher l’arme des mains de l’agresseur, donnant lieu à un retournement de situation. La scène a attiré l’attention des riverains, qui sont immédiatement intervenus pour protéger Vianney et empêcher d’autres violences.
Les habitants du quartier, indignés par cet abus de pouvoir, ont alerté les autorités locales pour qu’une enquête soit menée sur cet incident. Plusieurs résidents ont exprimé leur inquiétude face à la multiplication de telles scènes de brutalité de la part des militaires, phénomène qui semble se généraliser sous le régime de la transition. L’opinion publique demande des comptes, souhaitant que la lumière soit faite sur cette affaire afin d’éviter que de tels abus ne deviennent la norme.
Cet incident soulève des interrogations sur le comportement des forces de l’ordre et la nécessaire mise en place de mécanismes de contrôle afin de garantir la sécurité des citoyens sans recourir à des méthodes violentes et injustifiées. Les autorités ne se sont pas encore prononcées pour l’instant, mais les riverains d’Alibandeng restent vigilants, déterminés à faire la lumière sur cette affaire.
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