Le lundi 30 décembre 2024, tout le pays avait les yeux rivés sur la cérémonie des Kotas Awards, un événement qui célèbre le talent et l’excellence au Gabon. Mais cette édition restera gravée dans les mémoires pour une raison bien différente : une bourde retentissante de son promoteur, Hercule Nze Souala, alias “Obelixx”.

Lors de son allocution enflammée, l’ancien rappeur devenu “serial entrepreneur” a voulu s’adresser au Président de la Transition et appelé la jeunesse gabonaise à l’unité et à l’ambition. Mais c’est une bourde qui a fait basculer son discours dans la controverse. Du haut de son pupitre, il a déclaré avec assurance :

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« La jeunesse qui a soif de succès. M. Le Président, cette jeunesse se trouve à l’Université Omar Bongo, cette jeunesse se trouve à l’IUSO, à Akébé, à la gare routière. Cette jeunesse se trouve dans les neuf provinces du Haut-Ogooué. »

Une phrase qui a immédiatement suscité des fous rires et des critiques acerbes. Pour rappel, le Gabon compte neuf provinces au total, et le Haut-Ogooué en est l’une, pas un ensemble de neuf autres ! Une erreur qui aurait pu passer inaperçue, mais qui, filmée et diffusée sur les réseaux sociaux, a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, notamment TikTok.

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Ce n’est pas la première fois qu’Hercule Nze Souala se donne en spectacle. Il semble s’être construit une réputation de gaffeur public, multipliant les déclarations maladroites ou tout simplement absurdes. Les internautes, désormais habitués à ses bourdes, l’ont surnommé « le bêtisier national ».

On se souvient encore de son passage sur un plateau télé où, en pleine émission, il avait lâché le fameux « Tu lui pousses à faire […] » devenu culte et par le que on l’identifie désormais.

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Ou encore sa tentative d’explication d’un théorème économique complètement loufoque qui avait suscité des railleries sur la toile selon lequel « Si tu achètes un article à 15 000 FCFA et tu le revends à 15 000 FCFA, ça fait 100% de bénéfice. »

Ces gaffes répétées auraient pu être une source d’apprentissage et de remise en question. Mais au lieu de cela, Hercule Nze Souala semble les prendre à la légère, voire les tourner en dérision. Il les reprend souvent comme pour banaliser ces moments embarrassants.