Dans un discours rediffusé ce 30 décembre sur la chaîne YouTube de Gabon Média Time, Albert Ondo Ossa, figure emblématique de l’opposition gabonaise et ancien candidat à l’élection présidentielle de 2023, a fait une déclaration percutante sur l’état de la situation socio-politique du pays. Sans détour ni langue de bois, il a dénoncé les « blocages internes » entravant la libération du Gabon.
S’appuyant sur des propos incisifs relayés par la plateforme Funny Gabon, Albert Ondo Ossa a pointé du doigt un « groupuscule d’extrémistes » appartenant aux communautés Téké, dans le Haut-Ogooué, et Fang, dans le Woleu-Ntem, accusé de freiner la transition démocratique du pays. Cette affirmation, qui interpelle, met en lumière les tensions ethno-politiques persistantes au Gabon et leur rôle dans le maintien d’un statu quo qui désavantage les forces de changement.
Dans un contexte marqué par une lutte acharnée entre l’élite politique et les aspirations populaires à une gouvernance plus transparente, ce discours vient renforcer le positionnement d’Albert Ondo Ossa en tant que porte-voix des « Gabonais normaux ». Ce terme, utilisé pour désigner la majorité silencieuse du pays, reflète son appel à une prise de conscience nationale face aux divisions internes et aux enjeux de la consolidation démocratique.
Albert Ondo Ossa, tout en dénonçant ces « extrémismes », a également appelé à l’unité nationale, prônant le dialogue et la mise en avant des intérêts communs. « Le Gabon ne pourra se libérer que par une action concertée et inclusive de toutes ses composantes sociales », a-t-il martelé, dans un ton grave et déterminé.
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