[Musique] Arnaud Nzamba chante à la gloire de “Maman Zita”

L’artiste gospel gabonais Arnaud Nzamba, connu pour ses chansons inspirées et dédiées à la gloire de Dieu, surprend son public avec une nouvelle sortie musicale inattendue.

Intitulée “Maman Zita”, cette chanson rend hommage à Zita Oligui Nguéma, première épouse du Président de la Transition, Brice Oligui Nguéma. Un tournant artistique qui ne semble pas faire l’unanimité parmi ses fans.

Publié sur YouTube il y a huit (8) jours, le titre se distingue par ses “atalakus”, ces éloges enflammés qui célèbrent la “première” Première Dame du Gabon. Pourtant, malgré la symbolique forte de ce geste, la chanson peine à trouver son public. Avec moins de 800 vues à ce jour, “Maman Zita” marque une rupture notable dans le parcours d’Arnaud Nzamba, habitué à des chiffres bien plus impressionnants lorsqu’il chante pour Dieu.

Une réception mitigée

Les mélomanes gabonais, et plus particulièrement les fidèles admirateurs du chanteur, expriment leur perplexité face à ce choix artistique. Certains y voient une simple parenthèse dans sa carrière gospel, tandis que d’autres craignent un changement radical d’orientation musicale. Sur les réseaux sociaux, les critiques fusent. “Où est passé le Nzamba qui nous faisait vibrer avec ses chants d’adoration ?” s’interroge un internaute. Un autre ajoute : “Ce genre de chansons ne correspond pas à l’image qu’il avait construite.”

Une stratégie ou une transition ?

Pour l’heure, Arnaud Nzamba n’a pas expliqué les motivations derrière ce morceau. S’agit-il d’une simple incursion dans un registre différent ou d’une véritable évolution musicale ? Les avis divergent, mais une chose est certaine : cette initiative pourrait redéfinir l’image de l’artiste dans un paysage musical gabonais en constante mutation.

En attendant, “Maman Zita” reste un pari risqué. L’avenir dira si Arnaud Nzamba parvient à réconcilier son public avec cette facette inattendue de son talent ou s’il choisira de revenir à ses premières amours, celles de la musique gospel.