Durant son premier mandat, le président américain ne s’est jamais rendu sur le continent et n’y a pas montré d’intérêt – hormis la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Lors de sa campagne électorale, il n’a même pas prononcé le mot « Afrique ». À quoi doivent s’attendre les Africains ?
Le retour de Donald Trump au pouvoir pourrait être perçu comme une menace pour l’Afrique, en raison de son approche isolationniste et de son manque d’intérêt pour le continent. Son premier mandat a été marqué par une réduction des programmes d’aide et un désengagement diplomatique, ce qui a laissé le champ libre à des puissances comme la Chine et la Russie.
Sa politique “America First” renforce ce déséquilibre, risquant de freiner le développement en Afrique et de consolider certains régimes autoritaires en réduisant la pression pour la démocratie et les droits humains.
En janvier 2018, Donald Trump a qualifié de “pays de merde” (en anglais “shithole countries”) plusieurs nations africaines, ainsi qu’Haïti, lors d’une réunion sur l’immigration à la Maison-Blanche. Trump a exprimé sa préférence pour des immigrants venant de pays comme la Norvège, suggérant une vision discriminatoire envers les pays en développement.
Ces remarques, qui ont suscité l’indignation internationale, ont été interprétées comme une insulte directe à des nations africaines et caribéennes, renforçant la perception de son administration comme indifférente aux enjeux africains.
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