Showbiz africain : Maalhox et Shan’L frappent fort avec “Balthazar”

Les stars de la musique africaine, Shan’L du Gabon et Maalhox Le Viber du Cameroun, ont uni leurs talents pour composer une chanson qui fait déjà des vagues dans le monde du showbiz bien avant sa sortie.

Intitulée “Balthazar”, ce projet musical ne laisse personne indifférent, autant pour ses paroles percutantes que pour son contexte controversé.

Une chanson inspirée d’un scandale

“Balthazar” est bien plus qu’un simple morceau ; il s’inspire d’un scandale qui secoue actuellement l’Afrique, avec la fuite de vidéos sextape de l’Equato-Guinéen Balthasar Ebang Engonga. En abordant ce sujet, les deux artistes entendent dénoncer les dérives de certaines femmes en milieu professionnel, un message que le rappeur Maalhox, de son vrai nom Kenfack Jean Jules, défend avec passion.

Maalhox, l’artiste sans filtre

Connu pour son franc-parler, Maalhox s’attaque aux stéréotypes et aux jugements sociaux dans ce titre. Selon lui, dans nos sociétés, les femmes qui arborent tatouages, piercings, cheveux colorés et tenues provocantes sont souvent cataloguées comme des “prostituées”. Or, il affirme que certaines femmes de bureau, qui se présentent comme des “grandes dames”, sont impliquées dans des comportements bien plus discutables. Ces accusations trouvent écho dans les quelque 400 vidéos sulfureuses qui circulent sur le net, où des employées de bureau y figurent.

Shan’L, la touche féminine engagée

Quant à Lekogo Chanelle dit Shan’L, elle apporte une dimension particulière au morceau, représentant la voix des femmes qui se battent pour plus de respect et d’authenticité. Classée dans le registre tradi-moderne, sa participation dans le projet souligne l’importance de déconstruire les stéréotypes sur l’apparence et la moralité et appelle les uns et les autres à “ne pas juger le livre par sa couverture”.

Avec “Balthazar”, Shan’L et Maalhox offrent une réflexion sur les apparences et les comportements dans la société africaine moderne. Entre dénonciation et ironie, le duo remet en question les codes de moralité et les standards sociaux, prouvant que la musique peut être un puissant vecteur de messages sociaux.