La maison de l’ancien président du Gabon, Léon Mba, autrefois témoin silencieux de l’histoire de notre nation et lieu empreint de souvenirs, a été vendue.

Ce symbole de notre patrimoine et de notre identité gabonaise, porteur de la mémoire d’un homme qui a façonné l’histoire du pays, est désormais passé entre les mains de nouveaux propriétaires libanais.

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Cette vente suscite tristesse et incompréhension chez ceux qui, comme nous, voient en cette demeure bien plus que de simples murs. C’est un fragment de notre passé, une pierre de l’édifice gabonais que nous abandonnons, avec le risque que ce lieu perde peu à peu son âme, ses souvenirs et sa valeur pour les générations futures.

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Au-delà de la transaction immobilière, c’est tout un pan de notre héritage qui s’éloigne, et avec lui, une partie de ce qui nous lie à notre histoire collective. Quand la mémoire d’un peuple se dissipe ainsi, il reste souvent un goût amer, une impression de vide difficile à combler.

Ne devrions-nous pas tout faire pour préserver ce qui fait notre identité ? En laissant cette maison changer de mains, c’est peut-être une part de nous-mêmes que nous laissons derrière.

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