L’Université Omar Bongo (UOB) de Libreville, qui traverse déjà de nombreuses crises, a récemment fait la une pour une affaire qui met en lumière des problèmes de sécurité et de délinquance au sein du campus universitaire.

En effet, un réseau de trafic de cannabis, communément appelé « chanvre indien » ou « tabac Congo », aurait été démantelé dans l’enceinte de l’université par les éléments de la Direction Générale des Recherches (DGR), révélant ainsi une organisation inquiétante au sein de la principale institution universitaire gabonaise.

Un réseau bien organisé au cœur de l’UOB

Selon les informations diffusées sur Gabon 1re et publiées par Gabon Media Time, le réseau de vente de chanvre indien était bien implanté et orchestré directement sur le campus. Ce commerce illicite profitait de l’ampleur et de la dynamique de l’université pour passer relativement inaperçu, en ciblant les étudiants comme clientèle privilégiée. Les forces de l’ordre ont pu identifier plusieurs individus, présumés responsables de ce trafic, dont certains étudiants, mais aussi des complices extérieurs qui participaient à l’acheminement de la drogue jusque dans l’établissement.

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Une réponse des autorités universitaires

Les autorités universitaires, en collaboration avec les forces de sécurité, ont pris la situation au sérieux pour endiguer cette menace qui gangrène l’institution. La descente des forces de l’ordre sur le campus a permis la saisie de plusieurs bottes de chanvre indien, mais aussi la découverte d’indices démontrant l’ampleur de l’organisation tel que le matériel de découpe et d’emballage de joints.

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Ce coup de filet vise à rassurer la communauté universitaire et les parents d’étudiants quant à la sécurité de l’UOB, et à dissuader d’autres éventuels délinquants de s’y impliquer.

Une réalité inquiétante pour les étudiants

La présence de substances illicites sur le campus n’est pas sans conséquences sur les étudiants. Ce trafic met en lumière un problème social plus vaste, où certains étudiants, confrontés à des difficultés économiques, peuvent être tentés de se tourner vers des activités illégales. Ce phénomène est aussi renforcé par le manque de surveillance au sein de l’université, en raison notamment de la faible sécurisation des lieux.

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Une prise de conscience nécessaire

Ce démantèlement devrait pousser les autorités académiques et les forces de sécurité à renforcer les mesures de contrôle au sein de l’UOB, en instaurant un climat plus serein et propice aux études. L’initiative envoie un message clair : l’université ne sera pas un sanctuaire pour la criminalité, et des actions concrètes seront menées pour restaurer l’ordre.

La communauté universitaire et les familles espèrent que cet événement sera un point de départ pour une sécurisation accrue du campus, garantissant aux étudiants un environnement sain et favorable à leur réussite.

 

 


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