Les élèves du CES de Mikolongo ont décidé de suspendre les cours pour dénoncer l’état de délabrement avancé des latrines au sein de leur établissement. Sous le slogan « Y’a pas cours, on veut les WC », ils exigent des infrastructures sanitaires adéquates pour garantir leur dignité et leur bien-être.

 

Des latrines en piteux état

D’après les témoignages des élèves, les toilettes de l’établissement sont dans un état déplorable depuis des années. Inaccessibles et insalubres, ces infrastructures mettent en péril la santé et la sécurité des élèves, qui sont contraints de se passer d’un service essentiel au quotidien. « C’est inadmissible que nous, les élèves, soyons obligés de supporter de telles conditions. Nous sommes là pour étudier, pas pour mettre notre santé en danger », déplore un élève engagé dans le mouvement de grève.

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Une revendication pour la dignité

Ce mouvement de protestation a été lancé par les élèves eux-mêmes, unis dans leur volonté de sensibiliser les autorités compétentes à l’urgence de la situation. Leur principal objectif : obtenir la restauration immédiate des toilettes et s’assurer que l’établissement dispose d’installations sanitaires fonctionnelles et conformes aux normes d’hygiène.

Cette initiative met en lumière les difficultés que rencontrent de nombreux établissements scolaires du pays, confrontés à des infrastructures vieillissantes et souvent délaissées. La situation du CES de Mikolongo n’est malheureusement pas un cas isolé, mais bien le reflet d’un problème récurrent dans le système éducatif gabonais.

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Appel aux autorités compétentes

Face à la mobilisation, les élèves espèrent une réaction rapide des autorités. Les parents et les membres du personnel éducatif soutiennent également le mouvement, soulignant que des conditions d’hygiène décentes sont un droit fondamental pour les élèves. « Nous espérons que notre mobilisation sera entendue et que des mesures seront prises rapidement pour restaurer les latrines », a ajouté un autre élève.

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Les regards sont désormais tournés vers les autorités, qui doivent répondre à cette demande légitime des élèves du CES de Mikolongo. Les jeunes manifestants se disent déterminés à poursuivre leur mouvement jusqu’à obtenir satisfaction. Leur action témoigne d’un besoin pressant de modernisation des infrastructures scolaires pour garantir un environnement d’apprentissage sain et sécurisé pour tous.

 

 


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