Quand BCON va-t-il enfin comprendre qu’on ne fait pas du neuf avec du vieux ?

L’assertion « On ne fait pas du neuf avec du vieux » souligne l’idée que l’on ne peut pas réellement apporter de changement ou de renouveau en s’appuyant sur des éléments du passé qui ont déjà montré leurs limites ou leurs échecs. Dans le contexte politique actuel, cette expression revêt une signification particulièrement critique.

Lorsqu’un nouveau régime prend le pouvoir, les attentes sont souvent élevées. Le peuple espère un véritable changement, une rupture avec les pratiques anciennes qui ont conduit à la corruption, à l’injustice, et à l’oppression. Cependant, si les nouveaux dirigeants choisissent de s’entourer des mêmes figures politiques qui, dans le passé, ont été responsables de ces abus, cela envoie un message contradictoire.

En ramenant ces anciennes figures à des postes de responsabilité, le nouveau régime semble opérer un simple changement de forme, sans toucher au fond du problème. Ce type de démarche peut être perçu comme un coup de communication visant à donner l’illusion d’un changement, tout en conservant les structures et les pratiques qui ont contribué aux échecs du passé. En d’autres termes, le système reste le même, les méthodes et les objectifs ne changent pas, et le renouvellement attendu par la population n’est qu’une façade.

Cela peut conduire à un sentiment de trahison parmi ceux qui espéraient une véritable transformation. Ils voient que les promesses de renouveau ne sont pas tenues, et que les figures du passé continuent à exercer leur influence, souvent au détriment des aspirations populaires. Le risque est alors que la légitimité du nouveau régime soit remise en question, car la confiance accordée au moment de la transition se trouve érodée par ces choix.