Clif Sembi Gabipougou, Gabonais, 33 ans, chaudronnier à Franceville, vient d’écoper de 4 mois d’emprisonnement ferme, à la suite d’une audience criminelle au tribunal de première instance de Franceville.
Il lui est reproché d’avoir consommé de l’alcool dans un bar avant de s’enfuir sans payer l’addition qui s’élève à … 11 mille francs CFA. Les faits se sont déroulés dans un bar sis à proximité de la gare ferroviaire de Franceville, au quartier Yéné.
Clif Sembi Gabipougou, selon une source proche du dossier, s’est rendu ce jour-là dès 8 heures du matin dans un bar.
Il passe commande d’une brique de vin rouge qui lui est apportée par la gérante. Après avoir vidé sa première consommation en un temps record, il passe une seconde commande, qu’il vide à nouveau.
Puis, de l’intérieur du troquet où il est confortablement installé, il aperçoit trois amis qui passent. Il les hèle et les invite à partager un verre avec lui. Ces derniers acceptent volontiers la proposition.
La gérante sert bien entendu à chacun son goût. La facture s’élève à 11 mille francs.
Une somme que le chaudronnier aurait même trouvé insignifiante, aux dires de la gérante, lorsqu’elle la lui présente une première fois. Pendant que ses amis consomment, Clif Sembi Gabipougou demande à la gérante la direction des toilettes. Une fois sorti, l’homme n’est plus jamais revenu. Il a pris la poudre d’escampette.
C’est après plusieurs heures d’absence que la gérante constate que son client a pris la fuite en abandonnant ses amis à qui il a auparavant offert une tournée dans le bar.
Lesquels amis sont stupéfaits lorsqu’ils apprennent ladite nouvelle. D’autant plus qu’ils n’avaient pas un radis sur eux, ont-ils fait savoir à la gérante ce jour-là.
La plainte déposée par la propriétaire du bar à la police a permis de mettre la main sur l’indélicat, qui a été présenté, le 31 juillet dernier, à l’audience correctionnelle du tribunal de première instance de Franceville. À la barre, Clif Sembi Gabipougou, dit regretter sincèrement son acte tout en reconnaissant les faits à lui reprochés.
Il dit même ne pas savoir ce qui s’est passé dans sa tête ce jour-là, pour agir de la sorte.
« Je demande pardon à la gérante du bar à qui j’ai causé du tort. Mais aussi à mes amis que j’ai abandonnés dans cette situation, après avoir fui », s’est-il confondu devant l’assistance.
Conformément à l’article 292 du Code pénal, le Ministère public a requis une peine de 5 mois d’emprisonnement contre l’indélicat. Lequel, après l’énoncé du verdict par le juge, s’en sort avec 4 mois de prison ferme.
(c) L’Union
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