À l’absence de publication de l’ébauche de la nouvelle Constitution, il faut voter « non » au référendum pour sécuriser notre démocratie et notre souveraineté nationale.
Un référendum constitutionnel controversé
Après les conclusions très décriées du Dialogue National tenu en avril dernier, l’organisation d’un référendum constitutionnel avant la fin décembre 2024 semble imminente. Cependant, une problématique majeure persiste : l’absence de publication de l’ébauche de la nouvelle Constitution. Les partisans du Comité de Transition et de Restauration des Institutions (CTRI) affirment qu’il n’est pas nécessaire de connaître le contenu du texte, tout en appelant paradoxalement à voter « oui ». Une contradiction pour le moins troublante, n’est-ce pas ?
Le choix de la prudence
En toute franchise, il vaut mieux voter « non » et conserver l’ancienne Constitution, bien connue de tous, que de risquer l’irréparable en votant « oui » sans connaître les détails. Adopter une nouvelle Constitution sans en comprendre les implications pourrait mener à une réalité décevante, voire dangereuse pour notre nation.
Un référendum n’est pas une élection présidentielle
Il est essentiel de rappeler que ce référendum ne constitue pas une élection présidentielle. Voter « non » ne signifie pas s’opposer au Président de la Transition, Oligui Nguéma, ou exprimer une quelconque animosité à son égard. Le vote concerne un texte fondamental, et ce n’est pas le Président qui rédige ces textes.
La Constitution : la « mère des lois »
La Constitution est la charpente sur laquelle repose tout le système juridique et institutionnel d’un État. Elle définit la répartition des pouvoirs, régit le fonctionnement des institutions et oriente le choix des dirigeants. Voter « oui » ou « non » à un référendum constitutionnel n’est pas un acte banal ; il s’agit d’un choix critique qui nécessite une compréhension approfondie du texte proposé.
Le bon sens de la prudence
Face à l’incertitude et au manque de transparence actuelle, il est sage de voter « non » si l’on ne connaît pas le contenu de l’ébauche de la nouvelle Constitution. Ne sacrifions pas notre stabilité institutionnelle et notre avenir sur l’autel de l’incertitude au profit d’un groupuscule. Informons-nous, réfléchissons et prenons des décisions éclairées pour le bien de notre pays.
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