La méconnaissance des procédures administratives semble devenir une caractéristique persistante chez certaines personnes dépositaires de l’autorité de l’État au Gabon. Un incident récent en témoigne de manière frappante. Christian MOUSSAVOU MOSSOT, sous-préfet de Ndougou, a célébré un mariage en arborant l’écharpe tricolore nouée autour de la taille comme un maire.

Cet acte a suscité une vague d’interrogations et de critiques. Christian MOUSSAVOU MOSSOT est-il sous-préfet ou maire ? Cette confusion témoigne d’une ignorance flagrante des textes régissant le fonctionnement des unités administratives et représente un manque de respect envers les citoyens.

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Il est crucial de rappeler que la célébration des mariages relève strictement des prérogatives des maires et de leurs adjoints. La législation gabonaise est claire : un préfet ou un sous-préfet ne peut en aucun cas se substituer à un maire pour exercer des fonctions d’état civil, y compris la célébration d’un mariage.

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Cette situation soulève une question préoccupante : quel niveau de formation et de connaissance des procédures administratives possèdent réellement ceux qui sont investis de l’autorité publique ? Une meilleure sensibilisation et formation aux responsabilités et aux limitations des rôles administratifs sont nécessaires pour éviter de tels incidents à l’avenir.

L’incident de Ndougou met en lumière la nécessité urgente de renforcer la compréhension et le respect des procédures administratives chez les autorités locales. Il en va de la crédibilité des institutions et du respect dû aux citoyens qu’elles servent.

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