Enlevé et séquestré depuis plus de deux (2) semaines dans les locaux de la Direction Générale des Recherches (DGR), Hans Otounga Obame, frère cadet de l’activiste Thibaut Adjatys, a été tabassé et torturé comme peuvent le témoigner les images de son corps tuméfié rendues publiques sur la toile.

Après quatorze (14) jours de détention arbitraire en violation du code de procédure pénale gabonais et des traités internationaux ratifiés par le Gabon, Hans Otounga Obame vient d’être libéré grâce à l’intervention de son avocat Me Jean Paul Moumbembe.

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Si les raisons de son « arrestation hors normes » n’ont pas encore été notifiées, d’après les proches, on l’accuse de fournir des informations à son frère aîné Thibaut Adjatys en France. Mais quel type d’information peut-il lui fournir puisqu’il n’est ni une autorité militaire ni un cadre administratif pour avoir accès aux informations sensibles susceptibles de compromettre la stabilité du pays ?

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Alors que la Constitution Gabonaise, la Declaration Universelle des Droits de l’Homme et la Charte de la Transition condamnent fermement la torture et toutes les autres formes de sévices corporels, les autorités militaires de la transition semblent outrepasser les textes au nom du « régime d’exception » que traverse le Gabon depuis le coup d’Etat du 30 août 2023.

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Ces pratiques inhumaines reprochées à l’ordre ancien semblent se reproduire sous le règne du Comité de Transition pour la Restauration des Institutions (CTRI) avec des agents de Forces de Défense et de Sécurité (FDS) qui se croient tout permis parce que jouissant d’une impunité légendaire.


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