Dans un nouvel épisode tragique pour le journalisme camerounais, le corps sans vie de Sylvie Louisette Ngo Yebel, une journaliste de formation et communicante, chargée de communication à la COMIFAC, a été découvert dans des circonstances choquantes dans le quartier Elig-Edzoa, au cœur de Yaoundé, le 7 avril dernier.

Alors que le meurtre brutal du journaliste d’investigation Martinez Zogo continue de susciter l’indignation au Cameroun, cette nouvelle tragédie frappe de plein fouet la communauté journalistique. Sylvie Louisette Ngo Yebel a été retrouvée morte le dimanche 7 avril à 8 heures 30, après avoir été enlevée la veille dans la soirée.

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Son corps a été retrouvé mutilé, découpé en trois parties et emballé dans deux valises. Cette journaliste, qui était également une épouse et une mère de famille, laisse derrière elle une communauté bouleversée et en deuil.

Cet horrible acte met en lumière une fois de plus le climat d’insécurité et de peur dans lequel vivent les journalistes au Cameroun. La menace constante d’enlèvement, de torture et même d’assassinat plane sur ceux qui s’efforcent de rendre compte de la vérité et d’informer le public.

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Face à cette tragédie, la profession journalistique et la société dans son ensemble se trouvent confrontées à une dure réalité : celle de la nécessité urgente de protéger les professionnels des médias et de garantir leur sécurité dans l’exercice de leur métier fondamental pour la démocratie.

D’après les sources judiciaires, le présumé coupable ne serait autre que Batek Yebel Landry, le fils de la victime. Diplômé diplômé de l’ENAM, il n’était pas en bon terme avec sa mère et l’aurait assassiné et décapité sous l’influence de la drogue. Il aurait été appréhendé à la suite de son forfait et serait en détention au Secrétariat d’État à la Défense (SED).

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