Plus de six mois se sont écoulés depuis le coup d’état survenu le 30 août 2023 au Gabon, mais le pays demeure encore soumis à des restrictions draconiennes, notamment un couvre-feu en vigueur de minuit à six heures du matin. Si la vie économique durant la journée semble reprendre son cours, les propriétaires d’établissements nocturnes déplorent une baisse significative de leur chiffre d’affaires, leurs activités étant fortement impactées par cette mesure.

Sur le plan social, la population gabonaise ressent le poids de cette contrainte. Plutôt que de rassurer, ce couvre-feu prolongé alimente les inquiétudes quant à une éventuelle instabilité, notamment avec la présence visible des camions militaires déployés à des endroits stratégiques tels que les carrefours Rio et PK12.

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Les Gabonais expriment leur sentiment de vivre dans une « prison à ciel ouvert » tandis que la junte se targue d’avoir « libéré le pays ». Le Gouvernement, de son côté, ne communique pas clairement sur les raisons de cette mesure. Il est à noter que sans menace évidente observée, ce couvre-feu est perçu comme une violation flagrante des libertés fondamentales des citoyens, les empêchant de se déplacer librement dans leur propre pays.

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Face à cette situation, de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer cette restriction prolongée et réclamer une levée du couvre-feu. Les Gabonais aspirent à retrouver leur liberté de circulation et à vivre sans la menace constante de mesures arbitraires qui entravent leurs droits fondamentaux.