La promesse de la liberté d’information et d’expression, inscrite dans la Charte de la Transition, semble être bafouée alors que la censure médiatique s’intensifie, touchant de plus en plus de médias en ligne.
« Écrire librement et sans crainte », tel était l’appel lancé par Brice Clotaire Oligui Nguéma aux professionnels des médias après sa prestation de serment. Pourtant, le Ministère de la Communication et des Médias, ainsi que la Haute Autorité de la Communication (HAC), semblent ignorer ces recommandations présidentielles.
Alors que le pays se prépare à organiser un Dialogue National dit « inclusif », la persécution persistante de la HAC et de sa tutelle envers la presse locale, en particulier les médias en ligne, est déplorée. Pourtant, l’Article 19 de la Charte de Transition est clair : « Tout individu a le droit de s’informer librement et d’être informé. »
Cette censure, dont les raisons ne sont toujours pas communiquées aux organes de presse concernés, constitue une menace à la liberté d’expression et une violation évidente de la Charte, qui garantit dans son Article 23 les libertés d’opinion, d’expression, de conscience et de culte.
Parmi les principaux médias en ligne blacklistés au Gabon, on compte Radio Télévision Nazareth (RTN), Médias 241 et Info 241. Cette situation, peut-être partagée par d’autres, est d’autant plus inquiétante que les autorités de transition devraient encourager la libre expression plutôt que de réprimer la presse privée, libre et indépendante.
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