Depuis le coup d’État et la dissolution du Parlement au Gabon, les anciens députés et sénateurs ont fait parler d’eux en réclamant une série de privilèges au Président de transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma. Parmi leurs demandes figurent la mise à disposition d’un passeport diplomatique, la prise en charge de leurs frais de santé et une subvention pour des voyages à l’étranger.

Ces revendications ont immédiatement suscité une vague d’indignation au sein de l’opinion publique. Un internaute ironise : « Ils ont raison. Si on leur avait clairement montré qu’il s’agissait d’une transition militaire, il n’oseraient pas faire ce genre de demande. Ils se le permettent car ils ont compris que c’est la continuité du régime », a-t-il commenté.

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D’autres voix se sont élevées pour critiquer sévèrement les anciens législateurs, soulignant leur attitude égoïste pendant leur mandat. Au lieu de servir l’intérêt général, ils auraient favorisé leurs propres intérêts ainsi que ceux de leurs partis politiques. Maintenant que le vent a tourné, certains estiment qu’il est temps pour eux d’assumer les conséquences de leurs actions passées.

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Cette affaire met en lumière les tensions persistantes au sein de la société gabonaise, alors que le pays traverse une période de transition politique délicate. Les demandes des anciens parlementaires révèlent une fracture profonde entre l’élite politique et la population, alimentant ainsi les inquiétudes quant au sérieux de la nouvelle classe dirigeante si elle venait à donner satisfaction à ces revendications.

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