Ce matin, le 19 février 2024, une manifestation pacifique a eu lieu devant le Commandement en Chef des Forces de Police Nationale à Libreville. Des candidats recalés du récent concours de police, dont les résultats ont été entachés de fraude, se sont mobilisés pour exprimer leur mécontentement.
Les jeunes Gabonais, déjà admis à la première phase du concours, se sont rassemblés dès 10 heures devant le Commandant en Chef des FPN pour contester les résultats truqués qui les ont exclus injustement. Chantant l’hymne national, ils ont exprimé leur désir de justice et de transparence. Cependant, leur manifestation pacifique a rapidement été violemment réprimée par les forces de l’ordre.
En effet, des témoins rapportent que les manifestants ont reçu des jets de gaz lacrymogènes et plusieurs d’entre eux ont été arrêtés. On dénombre même l’arrivée de trois camions de policiers pour « rafler » les réfractaires. Une réaction disproportionnée face à des citoyens pacifiques qui revendiquent leurs droits légitimes.
Cette répression brutale contraste fortement avec les discours des nouvelles autorités de transition, qui prônent un « essor vers la félicité » pour tous les Gabonais. Au lieu de cela, la violence et l’injustice semblent être les réponses données aux revendications légitimes de la population.
Cette situation soulève des préoccupations quant au respect des droits démocratiques et à l’intégrité des institutions chargées d’assurer la justice et l’égalité pour tous les citoyens. Les candidats recalés et leurs partisans continueront probablement à se mobiliser jusqu’à ce que leurs demandes soient entendues et que des mesures concrètes soient prises pour remédier à cette injustice.
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