Dans la nuit du 7 février 2024, à la faveur d’une patrouille nocturne dans le cadre de la sécurisation des frontières, la brigade territoriale de la gendarmerie de Meyo-Kyé a interpellé cinq ressortissants tchadiens, à la frontière Gabon-Guinée Équatoriale. Tous des sans papiers qui avaient l’intention de rallier Libreville.
Les intéressés sont : Abdoulaye Baradiongo, 26 ans, Elysée Betoloum, 2 ans, Jesue Masrabeye, 29 ans, Mbaikonbon Sangone, 39 ans et Victorien Nodytolown, 30 ans. En efet, ont expliqué les mis en cause pris en flagrant délit d’immigration clandestine, ils seraient partis du Cameroun abord d’une pirogue, via le fleuve Kyé, vers 1 heure du matin. Une fois sur le sol gabonais, ils devaient d’abord séjourner à Bitam, le temps pour eux de trouver des stratégies en vue d’atteindre leur destination finale, la capitale gabonaise. Ils ont ensuite déclaré aux agents avoir menti, dans un premier temps, sur leurs identités ainsi que leur nationalité.
Aussi a-t-il fallu que les Officiers de police judiciaire (OPJ) leur mettent la pression pour se rendre compte de ce que ces sans papiers étaient en train de dissimuler la vérité. Au final, chacun a fini par se mettre à table, en déclinant son vrai patronyme et sa nationalité d’origine.
Sur leur présence clandestine au Gabon, les immigrés clandestins tchadiens disent d’abord être venus pour une mission bien précise, sans pour autant donner des détails à ce propos. Avant de se faire passer pour de simples cultivateurs qui, selon eux, voudraient venir exercer au Gabon. Plusieurs versions qui laissent dubitatifs les enquêteurs sur leur véritable présence sur le sol gabonais. Au sortir des investigations en cours, les cinq Tchadiens seront déférés devant le parquet d’Oyem.
(c) L’Union
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