Contrairement à l’insolente opulence dans laquelle baignent ses ressortissants répartis dans la diaspora à travers le monde, la République libanaise « traverse l’une des pires crises économiques de son histoire, à telle enseigne que 80% de la population vit aujourd’hui sous le seuil de pauvreté », a déclaré Laurent Monty Etoughe, Consultant Géopolitique et Chroniqueur Télé sur le plateau de C’Midi sur la RTI ce jeudi.
L’économie du Liban est chancelante, une situation aggravée depuis 2019 avec la chute de la valeur de la monnaie nationale. Le pays dépend désormais de l’aide internationale, surtout depuis les explosions du port de Beyrouth d’août 2020 qui ont causé d’importants dégâts matériels. C’est en Afrique subsaharienne et en Amérique du Sud principalement que les Libanais sont milliardaires en francs et grands hommes d’affaires, parce qu’ils seraient trempés dans toutes sortes de trafics avec des réseaux mafieux dans les administrations et institutions des pays hotes.
Un pays au bord de la faillite
Dans sa « Carte Blanche » du jour, Laurent Monty est revenu sur un bref portrait géopolitique du Liban :
- Le salaire minimum est passé de 275 000 FCFA 20 000 FCFA
- Les retraits bancaires sont plafonnés à 65 000 FCFA par mois
- La monnaie libanaise a perdu 95% de sa valeur depuis 2019
- 80% de la population vit aujourd’hui sous le seuil de pauvreté
Une situation qui a obligé, depuis le milieu du XIXe siècle, les Libanais à émigrer épisodiquement à travers le monde pour fuir les guerres et les crises économiques qui secouent le Liban, en particulier et le Moyen‑Orient, en général. La diaspora libanaise compte jusqu’à 14 millions de personnes d’origine libanaise, c’est-à-dire jusqu’à trois fois la population du Liban. Le pays compte désormais sur ses ressortissants à travers le monde pour relever son économie à terre.
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