Les activistes de la diaspora et la société civile gabonaise sont divisés. Avec le changement de management au sommet de l’État, certains y voient une occasion de « mangement » pour eux aussi. « On a trop souffert », estiment plusieurs d’entre eux pour ne pas reprendre l’expression de Yan OB. D’autres, en revanche, cultivent le scepticisme.
Les expressions « diaspora gabonaise » et « résistance » sont en perte de crédibilité depuis le début la transition. Les lives sur Facebook, les marches au Trocadéro, les pétitions en ligne, bref … tout ça c’était avant. Aujourd’hui, tout le monde souhaite rentrer au bercail et être nommé quelque-part. Laurence Ndong a déjà aplani les sentiers. Difficile de résister à la tentation de la transition.
Entre Stéphane Zeng qui a lâché du lest, Yann Ndong (dit Bandecon en Chef) qui demande pardon, Bung Pinze qui a fait son retour en fanfare et Parfait Eyi qui est nommé au Ministère de la Communication, le « game fait vraiment peur », avons-nous publié ce vendredi sur notre page Facebook. Un post qui a suscité plusieurs réactions clivantes.
Cependant, Thibault Adjatys et Jonas Moulenda et d’autres transi-sceptiques demeurent sur leurs gardes. Ils se méfient de tout et de tout le monde. On ne sait jamais ! « C’est peut-être un piège. On ne peut pas manger à la table du diable de très longues années et finir chez les anges. Oligui est un stratège. Il va bientôt déployer l’autre partie de son plan machiavélique », susurre-t-on ça et là.
La transition va-t-elle consacrer la fin de la « résistance » et de l’activisme politique au Gabon et dans la diaspora ? Votre avis nous intéresse.
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