Le mercredi 11 octobre 2023, « Sylvia Bongo », la reine déchue de Libreville a été confrontée au Palais de “Justice” à Brice Lacruche Alihanga, ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo emprisonné depuis 2019. Visiblement atteinte de trouble dissociatif de l’identité, Sylvia ou Sylvie a indiqué pendant l’instruction qu’elle ne connait aucun Gabonais et elle n’a pas tort. On vous explique pourquoi.

Après s’être accaparée du pouvoir à la suite de l’AVC du son mari originaire du Biafra (dans le sud du Nigéria), Sylvia Bongo Ondimba ou plutôt Sylvie Valentin Marie Aimée s’est entourée principalement des personnes dont la nationalité est douteuse et les décrets de naturalisation obtenus de manière irrégulière sont difficiles à authentifier.

Le principe était simple : il fallait avoir un pays de rechange, c’est-à-dire, être binational ou originaire d’un pays autre que le Gabon pour piller le pays sans remords de telle sorte que s’il ne lui reste plus aucune ressource, ils pouvaient se réfugier dans leur deuxième pays et jouir pleinement des fruits de leur pillage.Vous avez remarqué qu’à la Présidence de la République, dans le Gouvernement et dans la haute administration, les personnes portées majoritairement aux affaires sont taxées d’être membres de la fameuse « légion étrangère ». Lambert Noël Matha, Rose Christiane Ossouka Raponda, Lee White et les frères Océni ont été, entre autres, les membres du premier cercle de confiance de Sylvie.

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Vous avez remarqué qu’à la Présidence de la République, dans le Gouvernement et dans la haute administration, les personnes portées majoritairement aux affaires sont taxés d’être membre de la fameuse « légion étrangère ». Lambert Noël Matha, Rose Christiane Ossouka Raponda, Lee White et les frères Océni ont été, entre autres, le premier cercle de confiance de Sylvie.

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Comme le phénomène devenait trop flagrant, l’opposition et la société civile on commencé à le décrier. Ils ont fait pression sur l’Assemblée Nationale constituée majoritairement des députés PDGistes pour introduire une loi qui condamne les personnes qui remettent en cause la nationalité d’autrui. Un moyen de dissuasion dans un système judiciaire longtemps instrumentalisé.

Avec la chute du Biafrais Ali Bongo, chef de la « légion étrangère », Sylvie fait désormais face à la justice gabonaise qu’elle et le « gang » de son fils marocain ont toujours utilisé à des fins personnelles contre leurs détracteurs et des personnes potentiellement gênantes pour leurs ambitions démesurées.

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Donc comprenez que lorsqu’elle dit qu’elle ne connait aucun Gabonais, elle n’a pas tort. Elle n’a jamais réellement collaboré avec les vrais Gabonais. Elle se servait de sa fondation pour blanchir des milliards volés en feignant de se soucier du bien-être des familles gabonaises.


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