Le cabinet de Camélia Ntountoume Leclercq, la Ministre gabonaise de l’Éducation Nationale, compte désormais une Conseillère française originaire d’Aix-en-Provence en la personne de Fatima Fetouhi.
Fatima Fetouhi, formée sur les bancs du Lycée Frédéric Joliot-Curie et de l’Institut d’Études Politiques (IEP) d’Aix-en-Provence, a débuté comme agente administrative à la ville d’Aubagne (Bouches-du-Rhône) en 1987. Chargée de projet à la ville d’Hellemmes (Nord) en 1990, elle devient référente RMI au Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de la même ville en 1993.
Elle est à ce jour membre du Réseau Canopée, un opérateur du Ministère de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse en France qui a pour mission la formation tout au long de la vie et le développement professionnel des enseignants. Il les accompagne notamment dans l’appropriation des outils et environnement numériques.
Elle a annoncé sa nomination il y a trois (3) jours sur son compte LinkedIn : « J’ai le plaisir de vous annoncer que je commence un nouveau poste de Conseillère de Madame la Ministre de l’education nationale du Gabon », a-t-elle publié sur le réseau social professionnel. Une nomination très mal reçue au sein de l’opinion. Les acteurs de la société civile y voient surtout une pérennisation des pratiques mafieuses du Parti Démocratique Gabonais (PDG) auquel appartient la Ministre Camélia Ntountoume se caractérisant par le mepris de la compétence nationale au détriment de la « légion étrangère ».
Elle a annoncé sa nomination il y a trois (3) jours sur son compte LinkedIn : « J’ai le plaisir de vous annoncer que je commence un nouveau poste de Conseillère de Madame la Ministre de l’education nationale du Gabon », a-t-elle publié sur le réseau social professionnel. Une nomination très mal reçue au sein de l’opinion. Les acteurs de la société civile y voient surtout une pérennisation des pratiques mafieuses du Parti Démocratique Gabonais (PDG) auquel appartient la Ministre Camélia Ntountoume se caractérisant par le mepris de la compétence nationale au profit de la « légion étrangère ».
Pour Joe, un internaute gabonais,
« Camélia n’a pas cherché des Gabonais capables de remplir cette mission. Elle avait déjà en tête de prendre une responsable associative dans le sud de la France pour remplir cette mission. Nous sommes encore dans les affaires entre copains et coquins », a-t-il réagi.
Les autorités de transition sont appelées à faire preuve de beaucoup plus de considération vis-à-vis des Gabonais dans le choix à certaines fonctions, surtout dans le contexte actuel où les recrutements à la fonction publique sont gelés depuis plus d’une décennie.
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