Dans un article intitulé « Coup d’Etat au Gabon : Sylvia Bongo, reine déchue de Libreville », le journal français Libération annonçait le 16 septembre dernier que des tractations seraient en cours entre le Général Oligui Nguema et les émissaires français pour la libération de Sylvia Bongo Ondimba, désormais plus française que gabonaise.

Dans un article de Maria Malagardis pour Libération, outre la plainte déposée pour détention arbitraire par les avocats de Sylvia Bongo, la France aurait également engagé des négociations pour la libération de sa citoyenne, dit-on, placée en résidence surveillée et dont aucune image n’a fuité depuis lors.

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Par ailleurs, sur la liste des 12 personnes entendues ce mardi par le juge d’instruction et dont 7 ont été placées sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville, aussi étrange que cela puisse paraître, le nom de Sylvia Bongo n’y figure pas. Incroyable ! Pourtant Sylvia représente la principale maîtresse d’orchestre de cette usurpation de pouvoir à laquelle elle a mêlé son fils et son gang.

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Que doit-on comprendre par là ? Son cas est beaucoup plus complexe que cela requiert beaucoup plus de temps ? Ou bien, à la demande des émissaires français, le Général-Président l’a épargné pour préserver des bonnes relations avec la France, lui qui compte bien se présenter au échéances électorales au terme de la transition ?

Si la première hypothèse est retenue, au regard de la gravité des chefs d’accusation qui pèsent sur elle notamment la « haute trahison » et la « falsification de signature » d’un dépositaire de l’autorité de l’État, pourquoi n’est-elle pas placée en détention provisoire en attendant la fin de la procédure pénale comme c’est le cas pour bon nombre de Gabonais qui croupissent à « Sans Famille » dans l’attente de leur jugement ?

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Il y a lieu ici de faire toute la lumière sur cette affaire qui suscite moultes interrogations au sein de l’opinion et alimentent plusieurs conversation dans les ménages et sur les réseaux sociaux.