Freddhy Koula Moussavou, l’un des chantres du roi Bongo II lors des récentes élections présidentielles, a la conscience troublée depuis la chute de son maître de la « young team ». Ce lundi 4 septembre, le cœur lourd de regret, il a demandé pardon aux Gabonais et dit assumer pleinement ses actes. Même la prison ?
Freddhy Koula, Doctorant en Systèmes d’Information et de Communication (SIC) et Président du club de football féminin Atletico d’Akanda ainsi que beaucoup d’autres jeunes gabonais se sont faits appâter par l’argent facile et les privilèges immérités pour devenir des avocats du diable Ali Bongo Ondimba putsché le 30 août 2023.
Avec ses pairs, ils étaient chargés de présenter le bilan foireux d’Ali Bongo comme élogieux. Il fallait convaincre les Gabonais d’accepter la précarité cinq (5) ans de plus avec Ali Bongo en attendant le retour du Christ. Freddhy, lui, avait la particularité de soutenir des choses dont il n’avait même pas la certitude. Comme la fois où il a affirmé avec assurance qu’Ali Bongo se présentera sur le plateau de l’émission « 1 Candidat 1 Projet » avant d’être douché par le communiqué de la Commission d’Égal Accès aux Médias Publics qui a annoncé l’indisponibilité de celui-ci.
Ali Bongo déchu, sa conscience lui reprochant désormais son arrogance et son entêtement comme la plupart d’entre eux d’ailleurs, Freddhy Koula a reconnu ses égarements. « Pardon aux gabonais que j’ai déçus, d’une manière ou d’une autre », a-t-il déclaré sur ses profils Facebook et X.
« J’assume et j’assumerai toujours pleinement mes engagements. Le contraire serait de la lâcheté », a-t-il renchérit. Un changement de position à 360 degrés interprété diversement par les internautes qui estiment en majorité qu’ils ne méritent pas le pardon des Gabonais qu’ « il a nargué ouvertement » aux côtés du gang à Noureddine.
Quoiqu’il en soit, l’histoire retient que Freddhy Koula Moussavou, tout comme les autres vuvuzelas du pouvoir déchu, est facilement corruptible, peu loyal.
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