Les PDGistes ayant chanté tout l’été se trouvèrent forts dépourvus. Quand Oligui fut venu, plus un seul petit ministre ou DG, député ou maire pour chanter gloires et louanges.

Ils allèrent crier famine, partout partout dans Libreville. Priant les gabonais de leur prêter quelques grains pour subsister jusqu’à la saison de pluie. Nous vous paieront nous disent-ils. Nous chanterons pour vous. Avant la fin d’année, foi d’un PDGiste, intérêt et capital.

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Mais les Gabonais ne sont pas prêteurs. C’est là notre moindre défaut.

« Que faisiez-vous au temps chaud ? Disent-ils à ces larbins. »

– « Nuit et jour à tout venant, nous chantions pour Ali Bongo Ondimba, ne vous déplaise. »

– « Vous chantiez ? Nous en sommes fort aise. Eh bien est-ce vous réalisez maintenant ? »

Les chantres du roi Bongo II