À la suite de la chute du pouvoir de son père, la fille aînée du président déchu, Ali Bongo Ondimba, Malika a adressé dans la soirée d’hier mercredi, ses félicitations au président du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), Brice Clotaire Oligui Nguema, un « cousin » à son père.

Dans son adresse sur sa page Facebook, Malika Bongo épouse Pereira a salué le président du CTRI, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, qui a renversé le pouvoir de son père : « Mes Félicitations au nouveau Président de la Transition son Excellence Brice Clotaire Oligui Nguema », a-t-elle écrit sur sa page Facebook. Une intervention interprétée diversement sur la toile. Explications !

Malika Bongo Ondimba est la fille aînée de l’ex-président du Gabon Ali Bongo Ondimba issue d’un précédent mariage, au début des années 1980, avec la métisse franco-gabonaise Annick Aubierge Lafitte Mouvagha. Née en 1982, elle entre réellement en politique en 2013 en tant que deuxième maire adjoint de la commune d’Akanda.

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Depuis l’accident vasculaire cérébral d’Ali Bongo Ondimba en 2018 en Arabie Saoudite, Sylvia Bongo Ondimba et son fils aîné Noureddine Bongo Valentin se sont appropriés la gestion de l’État. Noureddine s’est entouré d’un groupe d’amis et de proches aux intentions perfides. Encouragée par Sylvia dans son rôle de « régente », Noureddine et son « gang » ont multiplié des forfaits au sommet de l’État.

Limogeage des cadres de l’administration publique, falsification de la signature du Président de la République, détournements des fonds publics à des fins personnelles, Noureddine et sa mère se sont tout permis … absolument tout ! Sylvia Bongo Ondimba s’était même conférée le pouvoir de faire nommer ses proches au gouvernement tel que le médecin Guy Patrick Obiang Ndong, Secrétaire Général au Ministère de la Santé promu Ministre en juillet 2020 pendant la pandémie de Coronavirus.

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Des agissements qui ont créé des guerres intestines au sein de la famille et suscité l’ire des patriarches des clans Bongo et Dabany. Jean Boniface Assélé Dabany, Général à la retraite, frère ainé de Joséphine Kama Dabany, mère d’Ali Bongo Ondimba avait dénoncé sur les ondes de Radio Génération Nouvelle 97.4 FM la « prise d’otage » de son neveu par son épouse et ses proches.

Évidemment Malika Bongo Ondimba née d’un autre mariage ne pouvait plus accéder à son père comme elle le souhaitait. Sylvia avait redéfinit les règles et n’hésitait pas à s’en prendre à quiconque osait les braver comme la fois où elle a fait battre sa belle-mère, Joséphine Kama Dabany, dite « Patience Dabany » ou « La Mama », par les militaires (Bérets Rouges).

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Ensuite, le pays a commencé à sombré dans une crise financière sans précédent et les grèves se sont multipliés dans les administrations publiques du pays. Le pays produit de l’argent mais la population vit paradoxalement dans la précarité. En réalité, l’argent n’a jamais manqué au Gabon. Il a juste été sorti du cycle économique pour être stocké dans des valises sous les lits.

Les découvertes faites après le putsch aux domiciles de Ian Ngoulou, Directeur de Cabinet de Noureddine Bongo Valentin et Maître Kim, Aide de Camp de Sylvia Bongo Ondimba le corroborent parfaitement. Leur chute augure une vie de famille plus saine pour Malika auprès de son père qui est pour l’instant en résidence surveillée.


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