Une jeune fille, rescapée du naufrage de l’Esther Miracle de la compagnie Royal Coast Marine survenu le 09 mars 2023 fait des révélations troublantes des évènements qui ont précédé et suivi le sinistre dont elle a été à la fois victime et témoin.
Gilets de sauvetage aux plus chanceux
La jeune dame rapporte dans son témoignage que les gilets de sauvetage n’ont été distribués seulement que lorsque le bateau a commencé à chavirer et il a fallu que les passagers eux-mêmes en fasse la demande. Aussi, soutient-elle, il n’y avait pas suffisamment de gilets de sauvetage pour tout le monde. Ce qui peut s’expliquer par la surcharge du nombre de passagers dont les noms ne figurent même pas sur le manifeste d’embarquement. Aux autres de se débrouiller.
Le bateau prend de l’eau … panique à bord !
Elle poursuit dans sont récit que l’équipage leur faisait croire que tout allait bien alors que la survenance d’un naufrage devenait de plus en plus inéluctable. Les gens se bousculaient et essayaient de trouver une issue. Même les issues de secours étaient fermées à clé et les membres de l’équipage disaient ne pas savoir où se trouve les clés. Dans ce grand chaos, un nourrisson à perdu la vie dans les bras de sa mère, piétiné par les passagers engagés dans une lutte pour la survie et ce, avant même que le bateau ne chavire complètement.
La lutte ultime pour la survie
Par ailleurs, il n’y avait que 3 canoës gonflables de disponibles pour contenir tous les 161 passagers et les membres de l’équipage. Il fallait se serrer et se supporter. Certains se chamaillaient et s’injuriaient. Les esprits se chauffaient et les nerfs étaient à fleur de peau.
Elle déplore qu’un couple de passagers du troisième âge dont la femme était, de surcroît, aveugle n’ait pas pu sortir de l’embarcation avant la prise d’eau et peut-être que beaucoup comme eux sont restés piégés dans l’appareil.
Pas de plongeurs dans l’équipe des secouristes
Les naufragés ont dû attendre de 3 heures, heure du chavirement, à 7 heures voire 8 heures pour voir arriver les premiers secours. Malheureusement, parmi les secouristes « improvisés », il n’y avait pas de plongeurs pour aller vérifier dans l’épave sous l’eau qu’il n’y avait ni survivant qui a besoin d’assistance, ni de corps sans vie à faire remonter à la surface. Donc ils se sont simplement contenter de sauver ceux qui était en surface. Et c’est finalement à 12 heures qu’ils ont enfin retrouvé la terre ferme du Port-Môle à Libreville.
Les personnes que l’on dit « disparues » aujourd’hui peuvent être piégées dans l’appareil sous l’eau même si une note vocale incohérente mais pris pour argent comptant révèle que 5 personnes ont été retrouvées en vie sur les côtes santoméennes par des pêcheurs.
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