TikTok, l’application chinoise fait face à des pressions croissantes aux Etats-Unis, mais également en Europe, en raison d’accusations d’espionnage. En Afrique subsaharienne, l’application est considérée comme un vecteur de dépravation des mœurs tant certains influenceurs s’adonnent à des actes qui frisent l’immoralité sur la plateforme.

Comme tous les réseaux sociaux, TikTok a accès à de nombreuses informations des utilisateurs : historique de navigation, conversations, centres d’intérêts, localisation, liste des contacts, et bien sûr un accès à l’appareil photo et au micro du mobile, entre autres. Si la decision d’interdiction n’est pas encore mondiale, l’application pourrait bientôt être retirée de Google Play Store et l’Apple Store. Certaines informations officieuses parlent du 15 mars prochain.

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TikTok est déjà banni en Inde depuis 2020, quatre (4) années seulement après son lancement. Le réseau social est également interdit aux États-Unis par la Chambre des Représentants et des agences fédérales. Fin février dernier, la Comission Européenne a ordonné à ses 32 000 salariés de supprimer l’application au plus tard ce 15 mars aussi bien des téléphones professionnels que personnels.

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Il faut retenir est que ce 15 mars 2023, c’est la Commission Européenne qui va interdire l’utilisation de l’application à ses employés exclusivement. Et même si plus tard, l’application venait à être supprimée de Play Store et de l’App Store, elle sera toujours disponible en téléchargement libre sur le site officiel de la plateforme. Pour que l’application soit interdite dans d’autres pays, il appartient aux législateurs de voter des lois contre son utilisation et aux dirigeants de promulguer les textes définitifs.

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Si à propos de l’application asiatique les Américains et Européens évoquent des failles de sécurité, les Africains, quant à eux, y voient un problème de société. Les « influenceurs », en particulier les jeunes filles brillent par des actes assimilables à la dépravation de bonne mœurs. Entre challenges et directs dont le contenu laisse à désirer, l’avenir de la jeunesse est en danger.