Dans la nuit du samedi 04 à dimanche 05 février 2023, le domicile du journaliste d’investigation et web-activiste gabonais Jonas Moulenda a été mis sens dessus dessous par un groupe de gangsters « engagés pour l’assassiner », comme le soutient une source.

Exilé en France depuis 2015, Jonas Moulenda a déjà été victime de plusieurs tentatives d’assassinat et même d’empoisonnement dans son pays d’asile. Ce samedi encore, il a été visité dans la nuit par une un groupe d’hommes armés. « Mes ennemis ont envoyé des barbouzes à mon domicile, probablement pour m’y refroidir. Alerté quelques heures plus tôt, je n’ai eu que le temps de démarrer ma voiture pour aller me réfugier ailleurs », a-t-il publié sur sa page Facebook au lendemain des faits.

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En effet, l’appartement du journaliste a été fouillé de fond en comble. Mobilier sens dessus dessous, téléviseur et ordinateurs cassés, documents administratifs déchirés, disques durs emportés, etc. C’est un spectacle désolant que présentait la vidéo de la maison. Il dit craindre pour sa vie et interpelle la communauté nationale et internationale du fait qu’il pourrait être le prochain Martinez Zogo, un confrère camerounais enlevé puis assassiné en janvier dernier pour ses enquêtes sur les détournements financiers dans son pays.

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Il soupçonne ses « visiteurs nocturnes » d’avoir installé un appareil espion dans son logement. Une suspicion nourrit par le reflet d’un flash qui donne sur son bureau situé au premier étage. En 2023, les hommes et femmes de médias ne devraient plus être agressés, condamnés ou assassinés pour leur travail quand bien même celui dérange les partisans de l’anarchisme qui n’hésitent pas à faire intervenir leurs séides.

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