Après 5 journées de course sur des « routes de l’extrême », le Gabon finit 14e sur 14 équipes. Il confirme ainsi son statut d’outsider incontesté malgré les stages de préparation infructueux en Espagne.

Interrogé à propos de cet énième fiasco sans surprise, le capitaine de l’équipe du Gabon déclare : « ils avaient des barres énergétiques et nous on ne nous donnait que des bananes ».

Tels des singes dans la jungle équatoriale, les cyclistes gabonais devaient se contenter de manger des bananes douces tandis que leurs concurrents se rechargeaient les batteries à base de barres énergétiques. Un luxe que la team gabonaise ne pouvait s’offrir.

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Sans championnat d’athlétisme ni de cyclisme, le Marathon du Gabon, tout comme la Tropicale Amissa Bongo est un gouffre financier qui n’a jamais vu un gabonais être sacré champion. Les véritables avantages de ces compétitions sportives très décriées semblent bien ailleurs. Regardez la lune, pas mon doigt.