Oyem-Bitam, parcours long de 121,5 kilomètres, a constitué avant-hier, la première étape de la 16e édition de la Tropicale Amissa-Bongo. Une étape rendue difficile par la mauvaise qualité des travaux, à certains endroits, de bouchage des trous qui jonchaient ce tronçon. On aurait dit des pièces de Tetris®, le jeu de puzzle le plus populaire du monde.
Comme certains organisateurs ont pu le constater ce lundi, jusqu’à moins de deux heures du début de la course – dont les premiers coups de pédales ont été donnés à 10 heures 30 à Bitam –, tous les nids- de-poule n’étaient pas encore bouchés entre le regroupement Nkolayop et Tchimazock.
En effet, la société adjudicataire engagée pour ces travaux a colmaté des brèches avec de la terre rouge, pour résorber ces trous. Un travail presque bâclé, qui n’a pas manqué de susciter la colère de certains villageois, des automobilistes et participants à la course d’hier. Tant, « il suffira d’une rosée, pour que ces nids-de-poule s’ouvrent à nouveau. Et, on va attendre l’édition 2024 de la Tropicale Amissa Bongo, pour venir encore boucher les mêmes trous avec les mêmes matériaux », s’est indigné un automobiliste.
Des trous qui auraient causé l’accident d’un véhicule de la course au niveau du village Aveng-Bè (Beau- Village, en français). Le bras de la roue avant gauche du véhicule s’est déboîté. D’aucuns craignent d’ailleurs que le même constat soit fait pour l’étape d’hier : Oyem-Mitzic (111,5 kilomètres), considéré comme le tronçon le plus dangereux avec ses multiples nids-de-poule et autres crevasses.
Voilà un exemple patent de l’accélération de la transformation tant vantée par les vuvuzelas de l’Émergence prévue en 2025. Ça promet pour l’avenir. LOL !
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