Cinq (5) ressortissants togolais et béninois appartenant à la secte Vaudou ont été appréhendés en plein rituel dans la forêt d’Ondili, à Okondja (Haut-Ogooué) ce samedi 27 août par les populations qui ont ensuite informé la brigade de gendarmerie située à quelques encablures.
Les populations d’Ondili ont appréhendé ce samedi dans l’après-midi un groupe de ritualistes Vaudou composé de cinq (5) ressortissants togolo-béninois et d’un (1) Gabonais, leur guide dont l’identité n’a pas été révélée mais qui se revendique d’être d’un des villages situés sur la route d’Akieni. Les sectaires ont été surpris en pleine cérémonie d’envoûtement au milieu de la forêt.
Les individus âgés d’environ cinquante (50) ans avaient installé au milieu des bois, un campement de fortune provisoire pour perpétuer leurs actes de maraboutage sur les populations au profit d’un commanditaire qu’ils refusent de nommer nonobstant les menaces brandies par les populations en furie.
En effet, dans un coin du campement, ils ont creusé une fosse dans laquelle ils ont mis un drap blanc à la base, de grosses formes noires non identifiées, des statuettes en bois en miniature habillées de pagne africain, des coris, des bracelets traditionnels, de la cola rouge et blanche, des feuilles d’arbres, des herbes et des bouteilles de parfum, entre autres, le tout recouvert de la poudre blanche.
Ondili-Ossiandjobo est le premier regroupement de deux (2) villages éponymes du canton Mouniandzi situé sur l’axe Okondja – Makokou. À la veille des échéances électorales ou des remaniements au sein de l’appareil étatique, certains cadres politiques assis sur des sièges éjectables font très souvent recours aux services des marabouts ou de brigands, chasseurs de sang et d’organes humains, appelés communément « kouloumandjôsses » dans la région pour asseoir leur pouvoir.
Voir les vidéos ici : https://www.facebook.com/106566721926528/posts/172253202024546/
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En quoi la présence de ces hommes exerçant un rite ancestrale de chez eux dans un milieu naturel nécessite un scandale médiatique ou du moins, quelle est la forme juridique de l’acte pour conclure à un délit ?
😏
Il s’agit d’un acte de maraboutage punit par le code pénal gabonais. Ces individus n’habitent pas la localité et on été envoyé pour accomplir la basse besogne.
Si pour vous l’envoûtement est un rite ancestrale, ils auraient bien ou faire ça dans leurs demeures car contrairement à ce que vous pouvez croire, la forêt à des propriétaires.
Maudia !
Qu’ils aillent le faire chez eux.Nous sommes africains nous avons des rites et coutumes et nos rites se font pour la plupart du temps en forêt (dans nos forêts) où se trouvent l’âme et l’esprit de nos ancêtres.Des étrangers ne peuvent pas donc s’y introduire et faire ce qu’ils veulent sous le prétexte que c’est un environnement naturel.Ton commentaire me fait comprendre que soit tu es un individu qui n’a pas de culture soit tu n’es pas Gabonais parce qu’aucuns Gabonais qui connais et respect sa culture ne peut accepter un tel sacrilège.Je ne pense pas non plus que ceux qui sont allé souillé notre forêt aurait accepté qu’on fasse la même chose chez eux.