Le pot aux roses dévoilé lors du procès de l’ancien administrateur directeur général de la Gabon Oil Company, Patrichi Tanasa vient finalement d’être confirmé par l’ancien porte-parole de la Présidence de la République, Ike Ngouoni.

Cette deuxième journée de procès est décidément riche en rebondissement et en information. Actuellement devant la cour criminelle spéciale pour les faits de détournement des fonds, de concussion et de blanchiment de capitaux. L’ancien porte-parole de la Présidence de la République Ike Ngouoni, vient de confirmer le deal avec les médias proches de l’opposition.

Lire aussi:  Hapsatou Sy démissionne de Canal+ devenu «une caisse de résonance des thèses extrêmes»

En effet, selon ce dernier plusieurs médias pro-opposition gabonaise étaient régulièrement arrosés entendre par là payé pour ne plus « attaquer la famille du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba ». Dévoilé la semaine dernière lors de la comparution de Patrichi Tanasa et nier en bloc par certains qui n’ont pas hésité à crier au complot et détournement de l’information, le pot aux roses a finalement été éventré par le principal concerné.

Lire aussi:  Geniève Göetzinger, l'ex DG de RFI tire à bout portant sur Alpha Condé, le Président riposte

Selon l’ancien porte-parole de la Présidence de la République Ike Ngouoni, les médias qui recevaient mensuellement de l’argent de sa part sont notamment : Gabon Media Time, L’Aube, Le Mbandja ou encore Echos du Nord pour ne citer que ceux-là. Il s’agit de plusieurs millions par mois et par organe de presse qui ont été distribués juste pour les soumettre à la loi de l’omerta.

Lire aussi:  L'Union et son supplément culturel non-pédégétisé à la conquête des masses

On comprend aisément mieux pourquoi durant un certain temps ces médias qui avaient pourtant la langue bien pendue et le verbe facile pour tacler sur Ali Bongo étaient soudain devenu dociles et ne crachaient plus dans la soupe. « Normal, la bouche était trop pleine. Ne dit-on pas que l’on ne parle pas la bouche pleine ? », a ricané une source proche du dossier.

© Icigabon