Selon un rapport de la FG Research Institute (FGRI) publié en début de semaine, plus de 62% des montants des allocations d’études accordées aux étudiants gabonais au Gabon et 46% à l’étranger sont utilisés dans l’alcool, les nouveaux vêtements à la mode et les téléphones « dernier cri ».

Vers une utilisation rationnelle et orientée des allocations d’études au Gabon ? La FG Research Institute (FGRI) spécialisée dans les questions socio-politico-économiques a rendu public ce 27 juin un rapport accablant sur « l’usage non conforme » de la bourse par les étudiants gabonais au Gabon et à l’étranger.

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Le même rapport souligne que seulement 5% environ des montants alloués par l’État gabonais et pays amis pour la poursuite des études supérieures sont réellement utilisés pour l’achat du matériel scolaire et des charges y relatives. Un usage à mauvais escient de l’argent public qui fait polémique.

« Peu d’étudiants gabonais sont sérieux dans les études. Beaucoup apprennent juste pour la bourse qui serait assimilé à une rémunération du fait d’aller à l’école », nous relève un fonctionnaire de l’Université Omar Bongo (UOB). Par ailleurs, il y a assez de mentions négatives à propos des étudiants gabonais notamment ceux du Sénégal, du Rwanda et du Canada, à l’époque. Alors que certains brillent par leur travail, d’autres, en revanche, sombrent par leur attitude qui n’honore pas le pays en terre étrangère.

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En dernier ressort, le FGRI fait des propositions à l’Agence Nationale des Bourses du Gabon (ANBG) et au ministère de tutelle pour une utilisation rationnelle et orientée des allocations d’études financées par l’État, donc des deniers publics … l’argent du contribuable hormis les bourses de coopération.