Le match des barrages retour opposant le Nigéria et le Ghana pour la coupe du monde Qatar 2022 a été émaillé par de scènes de violence et la mort d’un officiel zambien affilié à la CAF. Les deux faits sont-ils liés ? Plusieurs médias donnent des informations contradictoires laissant planer le doute chez les lecteurs. Voici ce qui s’est réellement passé.
Après le coup de sifflet final, les supporters nigérians ont fait irruption sur l’aire de jeu et saccagé les installations aux abords pour manifester leur colère suite à la non qualification de leur pays pour la coupe du monde de football. Les spectateurs déchaînés ont envahi la pelouse. Les stadiers débordés ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser la foule en furie.
Dans la foulée, le Dr Joseph Kabungo, medecin zambien officiel de la CAF préposé au contrôle antidopage, s’est écroulé. Les autres médecins présents ont tenté en vain de le réanimer, mais hélas il a été déclaré mort peu de temps après. D’après les premières informations relayées par des confrères, il aurait été piétiné à mort par les supporters nigérians en colère. Une version contredite par les officiels du match.
A posteriori, son décès n’est pas lié à une « bastonnade » ou « piétinement » comme l’évoquent les rumeurs insistantes. Selon les informations du Coordinateur Général du match dramatique, le Zambien a été victime d’une crise cardiaque soudaine. Conduit à l’hôpital dans la foulée, il a succombé à son malaise.




Quand bien même cette information disculperait les supporters nigérians, on ne peut ne pas établir un lien avec les évènements de ce soir au stade. Et s’il a inhalé trop de gaz lacrymogène et s’est asphyxié ? Quoiqu’il en soit, sa mort pourrait directement ou indirectement être liée aux scènes de violence au stade d’Abuja.
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