À la fin du match opposant le PSG au FC Nantes le 19 février dernier, Marco Verratti, l’international italien du Paris Saint-Germain s’était exprimé devant l presse à propos de l’arbitrage de Mikaël Lesage, sans langue de bois. Il sera entendu aujourd’hui au Conseil National de l’Éthique (CNE) pour ces propos jugés « potentiellement offensants ».

« Si vous me le permettez, j’aimerais dire une chose. Comment est-il possible qu’on prenne dix cartons jaunes (6 en fait) et qu’on ne puisse pas parler avec l’arbitre (M. Lesage) ? On ne peut rien faire. Parfois, on peut, mais là, on n’a pas pu du tout. C’est le seul match et le seul arbitre au monde avec lequel on n’a pas pu le faire. Sur le penalty, il (Appiah) doit prendre jaune et ça fait rouge … Il faut que les arbitres prennent leurs responsabilités. Là, on s’est fait chier dessus », avait-il déclaré après la défaite mémorable face au FC Nantes.

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Cette sortie médiatique n’est pas passée inaperçue auprès du Conseil National de l’Éthique (CNE) et à la commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel (LFP) puisque l’Italien sera jugé pour ses propos ce mercredi 2 mars. Verratti pourrait recevoir une suspension de deux matchs si ses propos sont jugés « excessifs/déplacés » ou « blessants » ou de quatre matches de suspension s’ils sont jugés « grossiers ou injurieux ».

Selon l’Équipe, le CNE ne prend que rarement position sur ce genre d’affaires, mais indique que la sanction pourrait être de trois matches de suspension environ, dont un avec sursis. La suspension du milieu de terrain ne prendra effet qu’à partir du match face à Bordeaux, il pourra donc disputer la rencontre face à l’OGC Nice ce samedi.

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Si la décision de suspension est confirmée, cela soulèvera, sans doute, l’épineuse question « taboue » de la dictature arbitrale dans le football. En effet, alors que certains arbitres entretiennent des rapports sains avec les joueurs sur le stade et en dehors, d’autres, en revanche, se comportent en bourreaux. Un tsarisme tout fait et couvert par les les instances dirigeantes.

Il arrive même qu’un joueur prenne un carton jaune pour avoir contesté (sans injure ni mépris) une décision arbitrale pourtant litigieuse du point de vue de tous. Incroyable ! L’arbitre serait-il exempt de tout reproche ? Il va falloir que la International Football Association Board (IFAB) officialise cette nouvelle règle.

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Malheureusement, joueurs et arbitres sont engagés dans une relation de l’œuf et du caillou. Si le caillou tombe sur l’œuf, l’œuf se casse et si l’œuf tombe sur le caillou, l’œuf se casse toujours. Les arbitres sont surprotégés alors que les joueurs, eux, sont défavorisés dans une situation qui les oppose. Vivement que l’ « arbitrage robot » soit déployé dans toutes les compétitions pour remplacer les arbitres humaines trop émotifs et partiaux.


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