Jean Ping est chaud comme la braise. Apres plus de 5 ans de léthargie politique, il promet désormais de mener la vie dure à son rival Ali Bongo Ondimba qu’il accuse d’avoir volé son fauteuil à la Présidence de la République. Il promet de récupérer le pouvoir avant 2023 de gré ou de force. Sur quoi compte le Chinetock d’Omboué ? Qu’est-ce qui justifie ce regain de confiance à un an des prochaines échéances électorales ?

Interviewé par Marc Perelman sur les antennes de France 24 ce lundi soir, Jean Ping, qui se revendique toujours comme le « Président élu », est revenu sur les élections meurtrières de 2016. Il dit être prêt à reprendre ce qui lui a été volé. Il lui a fallu plus de 5 ans pour retrouvé les esprits. Lesquels il avait perdu lors du bombardement de son quartier général sis aux Charbonnages.

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« Nous accéderons au pouvoir avant 2023 d’une manière ou d’une autre », a-t-il lâché en direct sur la chaîne de télévision française d’informations en continu. Une déclaration considérée comme un appel à la guerre de l’octogénaire.

Depuis août 2016, Jean Ping est retranché chez lui à revendiquer le pouvoir sur les réseaux. Qu’est-ce qui a bien pu le booster à annoncer la prise du pouvoir avant 2023? A-t-il retrouvé son carnet d’adresses contenant le numéro privé de Vladimir Poutine, la terreur personnifiée ? Ali Bongo Ondimba, victime d’un double AVC, a-t-il des raisons de flipper ?

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