Pour la réalisation de ses travaux d’adjudication en eau potable, la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) est parfois amenée à creuser aux abords et à travers les voies de circulation, détruisant ainsi le bitume à certains endroits sur l’ensemble du réseau routier urbain. Ce qui fâche ? Rien n’est fait pour la restauration dans un meilleur état.

La Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) est l’un des principaux responsables de la destruction du réseau routier gabonais, en zone urbaine principalement. Pour desservir certains quartiers en eau potable (pas comme on l’entend), la société dégrade significativement les principales et secondaires artères des villes gabonaises. Le pire ? Les auteurs ne sont jamais rappelés à l’ordre.

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Le plus curieux c’est qu’à la fin des travaux, la société se contente simplement de rembourrer, à la hâte, la terre à ces endroits sans toute forme de restauration à un meilleur état. Parfois, le « goudron » retiré de la chaussée est abandonné en tas sur les trottoirs gênant ainsi le passage des piétons.

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Le même constat est fait pour les entreprises chargées de l’installation de la fibre optique. Normalement, les travaux de cette nature ne peuvent être entreprises sans l’autorisation expresse de la mairie de l’arrondissement concerné ou de l’autorité en charge du réseau routier. Quelles garanties fournissent-ils pour obtenir l’autorisation à entreprendre ces travaux ? Comment comprendre le mutisme du ministère de tutelle devant ces actes qu’on peut qualifier de « destruction de biens publics » ?

Beaucoup diront qu’il s’agit d’un mal pour un bien. Mais si le mal peut être réparé pourquoi ne pas l’envisager ? Il est temps que chacun soit mis devant ses responsabilités./

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