À Bikélé, plus précisément au PK 18, au lieu dit « L’Amanguier », la famille Ndongo est connue pour la vente de parcelles de terre depuis des décennies. Elle détenait jusqu’à il y a encore quelques années, des hectares de terres ancestrales après les rails jusqu’à la zone des Chinois et dans les environs.

Les membres de la famille (grand-père, oncle, frère, neveu et belle-mère) ont vendu en morcellement tout en cédant une grande partie à la Poste Bank SA qui a viabilisé et urbanisé toute la zone après avoir dédommagé les propriétaires recensés.

Aujourd’hui, la famille ne dispose plus d’un grand patrimoine comme autrefois. Elle revend le domaine de la Poste Bank SA et pire, les neuveux Michel et Gauthier revendent les parcelles déjà vendues par les oncles et vice-versa. Une parcelle vendue par X est revendue par Y au bout de quelques années et lorsqu’ils sont confrontés, il feignent l’ignorance, l’amnésie et font jouer la « feuille ». Comme ils aiment à le dire « La sorcellerie existe ».

Leur pratique est tellement soutenue par certains proches bien placés que même le document établit par le chef du quartier pour les services municipaux et cadastraux ne fait plus foi. Les juridictions gabonaises sont lentes en matière de litiges fonciers et concurrent, d’une manière ou d’une autre, à la recrudescence du phénomène dans cette zone.

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Parfois ce sont les acheteurs qui s’entredéchirent pour un bien qu’ils ont tous acquis d’une manière légale pendant que le vendeur est évanoui dans la nature. Et lorsque l’affaire est portée devant les autorités policières, comme il y a pas d’argent à se faire, l’affaire n’avance pas, ou le cas échéant, c’est l’enquêteur qui veut obtenir un terrain gratuit du vendeur mis en cause pour faire taire l’affaire et même au tribunal, sans relations, ça piétine et les indélicats prospèrent dans leurs actes et continuent de faire des victimes.

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Michel Ndongo (cf. photo d’illustration) et son frère sus-cité font l’objet de plusieurs plaintes pour abus de confiance et sont activement recherchés. Il est donc nécessaire pour chacun de redoubler de vigilance lors de l’acquisition d’une parcelle dans cette zone rouge et de ne pas céder à la pression du vendeur avant de consulter un professionnel de l’immobilier pour des orientations stratégiques. Un homme averti, en vaut deux.

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