Depuis le 15 juin 2021, l’Agence Gabonaise de Développement et de Promotion du Tourisme et de l’Hôtellerie (Agatour), le Ministère du Tourisme et la Direction Générale de l’Hôtellerie effectuent une mission au sein de l’Aéroport de Libreville (ADL).

Cette mission consiste à réserver ou confirmer les chambres d’hôtel des passagers allant en quarantaine. Depuis cette date, les agents travaillent sans mesures d’accompagnement à savoir les masques, les gels hydroalcooliques et les primes qui vont avec. N’eut été la gentillesse du personnel de Trans Urb qui leur donne du gel, ces agents abandonnés à leur triste sort.

Lire aussi:  Les employés d'Afrijet appelés à se vacciner pour 100 000 F CFA de prime

Ces personnes prennent des risques tous les jours. Le Coronavirus sévit dans notre pays. Raison pour laquelle cette mission est mise en place. Dans ce pays, nous mettons toujours la charrue avant les bœufs. Le personnel n’a pas d’ordre de mission. Est-ce normal ? Pourquoi traiter des pères et mères de famille avec tant de mépris ? Depuis le 15 juin, ces agents ne reçoivent aucune prime. Dieu seul sait combien de fois l’argent rentre chaque jours dans les caisses du Copil.

Lire aussi:  Oligui Nguéma : de libérateur à dictateur, il n’y a qu’un pas

Que vous soyez vaccinés ou non, vous êtes contraint de faire le test PCR à 20 000 FCFA et VIP à 50 000 FCFA. Chose étrange, les uns se font agresser verbalement, les autres contracte le Coronavirus. Prenons l’exemple des vols comme Air France. Un seul vol a 300 passagers. Multiplions 300 X 20 000 FCFA par vol. Air France a 2 vols par semaine. Le lundi et le vendredi. Sans oublier les autres vols. Pourquoi faire souffrir les gabonais ? Les agents arrivent à l’aéroport le lundi et le vendredi à 4 heures 30 minutes parce que le premier vol arrive à 5 heures 15 minutes. Le dernier vol arrive à 19 heures 30 mn. Sans oublier les retards de vols.

Lire aussi:  Les étudiants du CIMFEPM en grève pour revendiquer les bourses

Ils sortent parfois de l’aéroport à 20 heures voire 21 heures avec les risques de braquages et d’agressions. Le personnel demande le paiement des primes dans l’immédiat faute de quoi, ils vont déserter les lieux.