Depuis quelques jours déjà, une compatriote répondant au nom de Fleur Vanessa Ndong raconte en pleurs sa triste histoire après une double intervention chirurgicale au Centre Hospitalier Universitaire d’Owendo (CHUO) qui a fini par l’handicaper la forçant à demander l’aumône pour prendre soin de sa petite fille de quelques mois seulement.
Dans un live de près d’une heure au sein de la structure médicale indexée, Vanessa est en larmes et en sueurs. Elle dénonce avec véhémence avoir été victime d’une erreur médicale commise par le Dr Nzenguet Mouélé qui a opéré deux fois son bras droit, sans succès et se propose d’intervenir pour la troisième fois. Ce que Fleur Vanessa refuse car rien ne garantit que cette fois sera la bonne. Elle déclare ne pas être « une viande » qu’on doit dépecer à chaque fois.
Du 21 février au 06 mars 2020, elle avait été hospitalisée dans le service Traumatologie au sein du Centre Hospitalier Universitaire d’Owendo, séjour pendant lequel a subi une intervention chirurgicale ratée qui a rendu son bras flasque et très douloureux.
Devant les nombreux recours de la plaignante d’obtenir réparation, le Dr Nzenguet Mouélé a bloqué les numéros de sa patiente et l’évite à chaque rendez-vous. Il a même confié son dossier médical à un collègue, le Dr Diawara qui se montre plutôt coopératif. Vendeuse de friperie à l’ancienne gare routière et mère d’une fille de moins d’un an, Vanessa Ndong ne peut plus exercer son activité et est contrainte à quémander pour subvenir aux besoins de sa petite fille.
Elle interpelle donc les autorités politiques, médicales, judiciaires et la société civile a donné de la voix à sa requête pour le retrait de la licence du charlatan Pierre Nzenguet Mouélé qui pourrait faire encore plus de victimes sur son passage alors qu’il n’en a pas la qualification. Elle sollicite, par ailleurs, une évacuation sanitaire à l’étranger et une aide financière pour tenir les deux bouts.
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