William Marrion Branham né au Kentucky, le 6 avril 1909 et mort dans un accident de la route au Texas, le 24 décembre 1965, est un pasteur chrétien évangélique américain ayant été influent au sein des églises pentecôtistes américaines, quoiqu’il refusât d’appartenir à ces organisations. Ses partisans voient en lui l’avènement d’un prophète majeur : Élie annoncé par le prophète Malachie dans l’Ancien Testament (cf. Mal. 4:5).

William Branham est un des initiateurs du mouvement de guérison par la foi lancé en 1947. Il influença certains sous-groupes du mouvement pentecôtiste et charismatique, comme le mouvement La Pluie de l’Arrière Saison, Manifestation des fils de Dieu et le Royaume de la théologie actuelle. Son ministère suscita les vocations de plusieurs évangélistes, dont Oral Roberts et T.L.Osborn.

Décrit comme l’ « Ange de Laodicée », Branham est également considéré par ses partisans comme le « prophète du temps de la fin », le « Jésus des temps modernes » pour son don de guérison des malades. Il aurait guéri le roi d’Angleterre, le Roi Georges VI de la sclérose en plaque au travers de son ministère. Homme ordinaire aux habilités extraordinaires, il est vénéré par ceux qui voient en lui la réincarnation du Dieu vivant. En janvier 1950, Branham est photographié par les Studios Douglas au Houston Stadium laissant apparaître un halo de lumière au dessus de sa tête.

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Pour les Branhamistes, c’est le signe de son approbation par Dieu. Ils ont appelé cette lueur lumineuse « la colonne de feu » ou « la nuée ». Aujourd’hui cette photo est visible dans les ménages, dans les lieux de culte, dans les livres spirituels, sur les écrans de veille des téléphones et même imprimée sur des t-shirts. Une attitude considérée comme un culte aux idoles. La version Louis Segond du livre de Lévitique 26:1 énonce : « Vous ne vous ferez point d’idoles, vous ne vous élèverez ni image taillée ni statue, et vous ne placerez dans votre pays aucune pierre ornée de figures, pour vous prosterner devant elle; car je suis l’Eternel, votre Dieu. » Romains 1:24-25 avait déjà annoncé le châtiment de ceux qui « adorent la créature au lieu du Créateur ».

L’idolâtrie, ou culte des images, présente en Israël deux aspects également inconciliables avec le culte de Jéhovah selon la loi et les prophètes ; et cela malgré la persistance — jusqu’après l’exil — avec laquelle le peuple et ses chefs, même souvent ses prêtres, ont voulu associer l’un et l’autre culte. Le premier aspect de l’idolâtrie est celui du culte des faux dieux représentés par des objets naturels ou artificiels. Le deuxième est celui du culte dont l’objet est bien Dieu, mais représenté par un objet visible le plus souvent artificiel.

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Le terme « idolâtrie » désigne l’adoration réelle ou supposée d’une image, d’un astre, d’une idée, d’un objet ou d’une personnalité. Pour les religions abrahamiques, l’idolâtrie est une corruption, une impiété à combattre. Il est synonyme de superstition et d’égarement. Même s’il est prouvé que le pasteur Branham était un prophète — donc une créature, — il ne peut être élevé au rang de Dieu, le Créateur. De ce fait, une image de lui présentant un quelconque miracle ou signe messianique ne devrait faire l’objet d’adoration et de contemplation profonde.

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